Après de nombreux diplômes (plus ou moins utiles), de nombreux métiers (plus ou moins intéressants), un CAP de cuisine passé à 50 ans à Ferrandi, un blog de chroniques gastronomiques, l’Ogre est passé de l’autre côté du miroir pour ouvrir son propre restaurant.
Dans une époque où beaucoup de restaurants donnent plus « à voir » qu’ « à manger », l’état d’esprit ne change pas : allergique aux cuisines «inventives», «dans l’air du temps», aux assiettes «pince à épiler», aux trois petits pois se battant en duel mais aussi aux dispensables fioritures décoratives, je vous propose la cuisine française «bourgeoise» régressive, des recettes réalisées dans la tradition des grands-mères. Je ne «revisite», ne «déstructure» rien.
La carte : courte. Des plats permanents. Tous les jours de l’année, votre plat fétiche est là, il vous attend. Et quelques variations au fil des saisons, des fournisseurs et…de l’envie ! (Truffe, coq au vin, tripes à la mode de Caen, cassoulet, blanquette de veau, asperges, Saint-Jacques, etc.)
Les portions sont généreuses mais sans gaspillage. Partage et convivialité priment.
Et évidemment, mort aux « cafés gourmands » !

En service normal, le restaurant accueille un maximum de 6 convives. Ouvert vendredi et samedi midi et soir ainsi que le dimanche midi. Il est privatisable les autres services de la semaine jusqu’à 10 personnes pour des banquets de famille ou des repas d’affaires.
La salle n’ayant que 3 à 4 tables, il est conseiller de réserver.
Le restaurant est situé dans le petit village de Maison Rouge à 12 kilomètres de Provins, ville médiévale classée au patrimoine mondiale de l’Unesco, au bout de la place du village. Il y a un parking à 80 mètres.
La liste des allergènes est disponible mais il sera impossible d’adapter les plats en sauce mitonnés. Les quenelles aux morilles est le plat végétarien.
Il n’a pas de bons cadeaux spécifiques. Vous me faites un acompte et vos invités ont un libre choix dans la carte. Je suis contre les menus « restreints ». Quitte à faire un cadeau, autant ne pas mégoter…
La carte est composée de recettes traditionnelles françaises, appelées communément « cuisine bourgeoise ». Je vous propose une cuisine généreuse et authentique dans un cadre intime.
CB, Amex, espèces, chèques, virements instantanés.
Ouvert vendredi et samedi midi et soir ainsi que le dimanche midi. Privatisable les autres services.
Je travaille dans la mesure du possible avec des producteurs locaux mais la Seine-et-Marne étant plus une région de culture que d’élevage, je me fournis aussi à Rungis. Volailles de la ferme Turiot, moutarde de Provins, laitage de la ferme Sainte-Colombe à Saint-Marc-Vieux-Maisons. Pain du village et Poujauran.
Proposant des plats qui deviennent rares, la carte change peu. Je souhaite que l’amateur de ris, de tête de veau, de soufflé au Grand-Marnier trouve son plat fétiche toute l’année. Il y a des plats temporaires supplémentaires comme les tripes à la mode de Caen, le coq au vin ou le cassoulet.